Saison 2023/2024
Racing Club de Strasbourg

Ca n'étonne même plus...

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Par nikolko
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Devaux, l'ancien Lyonnais, pas vraiment à la fête © Karim Chergui

La bonne volonté ne suffit pas. Face à un grand Wiltord et un Lyon tranquille, Strasbourg a fait preuve de ses lacunes habituelles et en encaisse 4 sans en marquer un seul. Mais ce n'est pas si grave, la bonne humeur est là...

Prenez un match de la première partie de saison, changez le nom de l'adversaire du jour par celui de Lyon, ajoutez y le très grand talent et la précision de cette équipe, saupoudrez le tout de l'inefficacité offensive chronique et insupportable de bleus et d'un zest de boulettes défensives et vous obtiendrez le résultat de ce RCS-OL sur un score sans appel de 4-0 pour les quadruples champions de France. Logique au bout du compte - et Lyon n'a jamais donné l'impression de forcer - mais toujours frustrant. Car du jeu et des occasions, il y en a encore eu côté strasbourgeois et au final l'année commence grosso modo comme la précédente s'était terminée : une défaite, plus lourde qu'à l'accoutumée, un public encore nombreux ce soir qui repart dégoûté et un sentiment d'impuissance total... Un air de déjà vu ?

La compil' 2005
D'abord le but « gag » encaissé très tôt et qui en rappelle d'autres. Un Devaux qui rate son geste défensif sur un centre de Juninho, un Puydebois qui repousse le ballon de la poitrine sur Wiltord, et voilà ce dernier en parfait opportuniste qui le pousse de la tête au fond des filets. Déjà, la sensation de connaître l'issue de la rencontre se fait présente.
Puis toute la première mi-temps dans laquelle on va voir le Racing produire du jeu, faisant bien circuler le ballon, se montrant dangereux sur plusieurs situations mais incapable de réussir la dernière passe ou le dernier geste, au même titre que Lyon d'ailleurs. On n'oubliera pas cependant l'éternel contre parfaitement exécuté par l'adversaire et qui permet à Berthod de doubler le score. Lancé par Cris côté gauche et à la limite du hors jeu, le défenseur part battre Puydebois par un plat du pied qui passe sous le ventre du portier alsacien. (42') Ca fait donc 2-0 à la mi-temps et contre un Lyon implacablement réaliste et efficace, on voit mal Strasbourg nous refaire le coup de Belgrade.

Un Gunner en action
C'est ce que va confirmer Wiltord au cours de la seconde période. Période qui ressemblera un peu plus à la bérézina des matchs contre Paris ou Lille côté Strasbourg, même si les Bleus vont s'y créer leurs meilleures occasions et parfois rater l'immanquable. Pontus Farnerud (46'), Pagis (47', 67'), Diané (71') et Gmandia (90+1) sont ainsi bien proches de réduire le score. Mais tandis que les Bleus piétinent dans leur approche, les Gones, eux, sont limpides. Wiltord, sur deux superbes buts, enfonce un peu plus les locaux. Un crochet qui déstabilise deux défenseurs, une frappe puissante aux 18 mètres qui pétrifie Puydebois et ça fait 3-0 (56'). Un autre rush dans la surface qui le verra éliminer Devaux et le gardien local lui permet de mettre le quatrième et d'inscrire un nouveau triplé à son tableau de chasse sous les applaudissements du public (73').
On en restera là heureusement, et c'est bien suffisant. Il y avait bel et bien deux divisions d'écart entre ces deux équipes en terme de potentiel offensif.

On est en ligue 2 ou pas ?
Au terme de cette 20ème journée, on est donc mal parti pour réitérer le parcours retour de la saison dernière, puisque c'est a priori le dernier espoir auquel on puisse s'accrocher et que l'on veut bien nous vendre du côté de la Meinau. Ah si, il faut également ajouter la bonne humeur régnant paraît-il au club...
Mais devant le découragement visible des joueurs en fin de partie, devant le gouffre qui se présente en terme de solutions de rechange, devant la léthargie régnant en coulisse, il serait peut être grand temps de communiquer sur la suite des opérations. Cherche t-on à sauver les meubles ou se laisse-on aller en roue libre jusqu'à la L2 ? Gageons qu'on est plus très loin de ne pas avoir le choix...

nikolko

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